Achat immobilier – L’apport personnel lors de l’achat d’un logement ou de sa construction correspond à la part du montant apporté directement par l’acheteur sans passer par un crédit immobilier. Cet sommes est souvent requis lors de la demande de prêt immobilier afin d’apporter des garanties à l’établissement prêteur.
Acheter sans apport
Il est aujourd’hui possible d’acheter un logement sans donner un apport de 10 à 15% de la somme demandée. Certaines banques offrent encore des crédits à 100%, voire 110% permettant à des futurs propriétaires sans apport personnel de se lancer dans l’aventure de l’accession à la propriété.
Ce montant personnel étant la somme dont dispose un acquéreur pour financer une partie de son achat, le prêt bancaire vient en complément pour payer l’ensemble de l’acquisition.
Il faut souligner que l’apport personnel permet souvent de payer les frais de notaire (autour de 3 % pour l’acquisition dans le neuf et de 7 % environ pour de l’ancien).
Les banques demandent généralement un apport de 10 à 20 %. Elles diminuent alors le risque d’un prêt non remboursé et peuvent proposer des conditions de crédits plus favorables pour la durée ou le taux d’intérêt. Il faut savoir que plus le capital emprunté, est important, plus la durée de remboursement est longue, et plus le coût du crédit est élevé.
La solvabilité reste le facteur majeur…
Un dossier de prêt solide
Aujourd’hui, les banques n’exigent plus l’apport d’une épargne personnelle dans un projet immobilier et financent volontiers la totalité de l’acquisition. Elles peuvent même, dans certains cas, aller jusqu’à englober les frais de notaire dans l’opération. Néanmoins depuis le durcissement des conditions d’accès aux prêts, il faut disposer d’un solide dossier.
Mais attention, si l’acquéreur ne dispose d’aucune épargne, les banques tenteront de sécuriser le prêt en sollicitant un certain niveau de garantie. Une caution solidaire obtenue auprès d’amis ou de la famille, relevés bancaires pour vérifier la bonne gestion du budget, prêts en cours pour s’assurer de la capacité de remboursement et du pouvoir d’achat du demandeur. Si le demandeur, en revanche, dispose d’une épargne, il peut malgré tout solliciter un prêt sans apport. Ce sont des placements financiers ou assurances-vie, des biens immobiliers (plus attractifs) qui seront alors considérés par la banque comme une marge de sécurité rassurante face à l’effort de remboursement.
L’étude de ces différents paramètres permet à la banque de vérifier le taux d’endettement du demandeur qui ne doit pas dépasser 30%.
Sans apport toutefois, parmi les conditions pour être éligible, il faut alors être jeune et donner beaucoup plus de garanties. Et parmi celles-ci, le niveau et la régularité des revenus, la capacité d’épargne, la stabilité professionnelle, le nombre de personnes à charge, la situation matrimoniale.